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Webfeuilletonisme : tout savoir ! (suite)

Et c'est gratuit ?

 

Dans l'immense majorité des cas, oui, puisqu'il s'agit de démarches d'amateurs.

 

Il existe cependant quelques exemples payants : il est arrivé que des auteurs célèbres s'y essayent, généralement sans beaucoup de suite. 

 

On assiste aussi à la réapparition dans le cadre de certaines éditions à des publications "sérialisées" sous forme numérique, comme Les Foulards Rouges de Cécile Duquenne ou Lady Falkenna d'Alizée Villemin. Même s'il s'agit plus de longues nouvelles qui se suivent que de chapitres individuels, le principe n'est pas très éloigné.

 

Les auteurs ne craignent pas de se faire voler leurs Å“uvres ?

 

Ces Å“uvres demeurent soumise au droit d'auteur français. Cependant, le risque de détournement et de piratage existe toujours, surtout compte tenu de la facilité d'accès au texte – et malgré les protections mises en place sur certains sites (blocage de la copie de texte, des fonctions d'impression…). 

 

Certains auteurs protègent leur offre par dépôt auprès d'organismes spécialisés, tandis que d'autres optent pour les licences libres de type Creative Commons.

 

Cela dit, la plupart des auteurs prennent ce risque, mettant le désir de partager au-delà du danger éventuel. 

 

 

 

 

Pourquoi publier sur le web ?

 

Parmi tous ceux qui espèrent éditer leur œuvre, il y a beaucoup de postulants et peu d’élus. Reste la solution de l'autoédition, mais elle n'est pas si simple ; entre l'investissement de temps pour la préparer, le coût financier pour faire imprimer l'ouvrage et la diffusion qui constitue un métier à plein temps, distribuer ses œuvres est à la fois compliqué et chronophage. De plus, on n’a que peu de retours des lecteurs.

 

Ensuite, on ne peut publier sur papier que des œuvres finies ! Pour l’avoir vécu avant l’existence du web, je confirme qu'écrire dans son coin est difficile, surtout quand il n'y a personne dans l'entourage d'intéressé ou même désireux de vous encourager. C’est un exercice souvent solitaire, au cours duquel on ne peut se fier qu’à son seul jugement.

 

Publier sur le web – et par chapitre, c'est se donner la possibilité non seulement de faire lire son œuvre rapidement et aisément, mais aussi établir une communication avec les lecteurs tout au long de l'histoire, d'assister à leurs réactions à chaque étape du récit. Une véritable bouffée d’oxygène, qui écarte ce terrible sentiment de solitude !

 

Bien entendu, il n’y a pas de miracle : ce n’est pas parce qu’on affiche quelques chapitres qu’on va avoir des milliers de lecteurs et faire le buzz !

 

C'est donc une forme de publication numérique ?

 

Techniquement, oui ! C'est même la plus ancienne forme de publication numérique, qui remonte aux débuts de la démocratisation du web ! Encore beaucoup d'auteurs et de communautés proposent une lecture directement sur le site, avec parfois des protections pour éviter la copie, tandis que d'autres permettent un téléchargement sous des formats PDF ou Epub (le format standard des Ebooks), comme l'Allée des Conteurs ou le site de fanfiction Archives of our Own.

 

 

 

 

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